Les conversations courageuses au travail

Vous sentez-vous pleinement outillé.es pour aborder les situations plus difficiles avec vos collègues ou gestionnaires ? Avez-vous peur de froisser les autres et que le climat soit encore plus tendu ? Je vous partage comment la communication empathique m’a aidé à trouver le courage de nommer les choses et à améliorer les relations avec mes collègues. 

Je suis une personne de nature plutôt douce et pacifique. J’ai grandi avec l’habitude d’éviter les sujets susceptibles de créer des tensions. Au début de ma vie professionnelle, je vivais beaucoup de stress quand des conflits survenaient dans mon équipe. La communication empathique m’a aidée à être plus à l’aise dans ces situations, et à être plus authentique dans ma façon de m’exprimer. 

Dernièrement, j’ai pu constater le chemin parcouru dans un conflit qui est survenu pendant une rencontre avec deux collègues. Une de mes collègues était en désaccord avec une décision que j’avais prise. On sentait le malaise s’installer, il y avait des reproches et des justifications. J’ai pris la parole et nommé à quel point la collaboration entre nous trois était importante pour moi. J’ai dit que je sentais un malaise par rapport à ce qui était en train de se passer. J’ai exprimé que j’étais désolée que ma décision déplaise et que j’étais soucieuse qu’on trouve ensemble une autre avenue. J’ai aussi pris le temps d’écouter ma collègue et de mieux comprendre pourquoi elle était en désaccord avec ma décision. Par la suite, la tension s’est dissipée et j’ai senti plus d’écoute et de volonté d’avancer ensemble. 

Dans ce cas-ci, la communication empathique m’a aidé à identifier mon émotion et à la nommer. J’ai aussi gardé mon attention sur ce qui était important pour moi dans la situation, soit de prendre soin du lien avec mes collègues et de trouver une solution satisfaisante pour toutes. 

Voilà un exemple des impacts possibles quand une équipe de travail développe ses compétences en communication empathique. Cette approche permet d’adresser les situations conflictuelles et de nommer les non-dits, tout en préservant la cohésion. En d’autre mots, on apprend à voir les conflits comme des occasions de mieux se connaître et de renforcer les liens entre nous !